Salle nord

Elle se trouve du côté nord de la salle principale. À l'origine, l'entrée se faisait seulement par l'ouverture centrale, les deux latérales étant obturées. On est immédiatement frappé par les dix statues qui occupent le mur du fond. La pièce n'est pas parfaitement rectangulaire, passant d'une largeur de 4,52m au sud à 4,77m au nord ; son axe est perpendiculaire à celui de la salle principale, avec une profondeur de seulement 2,60m. La hauteur moyenne est de 2,08m, mais le sol s'abaisse vers le nord jusqu'à se trouver 20cm en dessous de celui de la pièce principale.
Les murs est () et ouest () sont anépigraphes, de même que l'arrière des piliers d'entrée.
Le mur nord est occupé sur toute sa longueur par une niche d'une quinzaine de centimètres de profondeur contenant dix statues de femmes dont la taille diminue de droite à gauche.
L'identification des statues reste conjecturale en l'absence de tout texte. On peut remarquer qu'il existe trois groupes séparés : le premier est formé des trois statues de droite, qui représenteraient Hetepheres (), les quatre suivantes, Meresankh (), puis vient une femme un peu plus petite (Shepsekaou ?) et enfin les deux petites de gauche, deux de ses filles ().
Il faut noter que les statues 4,7, 8 et 9 sont aujourd’hui mutilées par une cavité carrée creusée sur leur visage et que la plus petite est très dégradée. Lors de la découverte de la tombe, toutes ces statues étaient en très bon état ().

En haut, une longue architrave porte le texte suivant : "L'épouse royale, Hetepheres. Sa fille, celle qui voit Horus - Seth, la grande favorite, la compagne d'Horus, (celle qui accompagne) celui qui est aimé des Deux Maîtresses, la suivante d'Horus, la fille du roi, de son corps, la compagne d'Horus, qu'il aime, l'épouse royale Meresankh".

Salle ouest

L'accès pouvait se faire par une des deux portes en bois à double battant situées du côté ouest de la salle principale, qui en fermaient originellement l'entrée. De nos jours, les portes ont disparu, et l'accès de droite est condamné par une barrière. La pièce mesure 5,45 × 2,62m ; la hauteur varie de 2,22 à 2,35m. Son centre est occupé par un grand puits rectangulaire qui descend dans la chambre funéraire.

1) - Mur sud

(, , , , )

Presque entièrement enduit de plâtre rose, il est décoré sur toute sa longueur (2,62m). Le côté droit a sévèrement souffert, et aucune couleur n'est préservée. Il faut donc se reporter à la planche de Dunham et Simpson, qui montre une paroi divisée en deux : en haut, Meresankh se tient devant la "pancarte" détaillant les offrandes qui lui sont faites ; en bas, les paysans rendent compte devant l'intendant.

Registre du haut

À droite de la pancarte

La reine Meresankh, à peine identifiable, est assise sur un siège bas à pattes de taureau. Sa main droite est tendue vers les pains qui sont sur une petite table d'offrandes surmontée d'une inscription partiellement détruite : "Celle qui voit Horus - Seth, la grande […] celle qui est intime avec Horus, la prêtresse d'Hathor, […] la compagne bien-aimée d'Horus, qu'il aime, la suivante d'Horus, la fille du roi […]". Selon Fischer, la reine était revêtue d'une peau de félin par-dessus sa robe, rappelant ainsi la célèbre représentation de Nefertiabet du Louvre, qui date elle aussi de la IVe dynastie ().

La pancarte (voir )
Devant Meresankh se trouve le rectangle quadrillé connu sous le surnom de "pancarte", qui regroupe la liste des offrandes et les quantités. Les trois premières rangées du haut comportent 19 cases rectangulaires, les deux du bas, 18. Chacune comporte un fond rose et une bordure rouge foncée. Les hiéroglyphes sont blancs.
En dessous se trouve une inscription très détériorée : "[…] pour l'épouse du roi, Meresankh, lors de chaque fête et de chaque jour, pour l'éternité".

À gauche de la pancarte

Deux petits registres sont superposés. Les intervenants sont tournés vers la droite.

Registre supérieur

Un homme, un genou à terre, est surmonté par l'inscription : "Rendre glorifié, par l'embaumeur". Le mot rendu par embaumeur, désigne le premier prêtre qui, toujours un genou à terre, peut accomplir trois gestes différents, correspondant sans nul doute à autant de phases de récitation du rituel de glorification "s-akh", "rendre akh" (on pourrait dire diviniser), mais nous en ignorons les paroles. Ici, il lève le bras gauche vers la pancarte tandis que sa main droite, paume tournée vers le haut, repose sur sa cuisse.
Le mot "akh", rendu faute de mieux par glorifié, transfiguré, recouvre une notion difficile à saisir pour nos mentalités. Des récitations de glorification avaient lieu au Nouvel Empire - et probablement avant - lors des veillées funèbres : il s'agissait de rendre akh le défunt, d'en faire un favorisé dans l'au-delà et quelqu'un dont on se souvient sur la terre (et dont le culte funéraire sera donc durable).
L'homme qui se tient derrière est un assistant de "l'embaumeur" et lui apporte des miches de pain.

Registre inférieur

Trois hommes s'avancent ; le premier, qui tient à deux mains une volaille est "Le contrôleur du pavillon d'approvisionnement, Rery", que nous avons déjà rencontré. Le second personnage transporte une oie dans ses bras, et le troisième, une patte avant d'un gros animal.

Registre du bas

Son titre dévoile le but du décor : "Faire les inventaires de sa maison d'éternité, devant l'intendant. Amener les responsables devant le tribunal, sous bonne garde".
L'intendant en question est assis à l'extrême droite : il s'agit d'un homme nommé Khemetnou. Nous avons rencontré ce nom déjà lors de la description des statues occupant les niches de la paroi sud, dans la pièce principale. Devant lui, sur une table basse, se trouvent des vases et des godets. Cinq scribes l'assistent, un genou à terre, et notent les résultats des interrogatoires, constituant ainsi une comptabilité.
Un homme, qui tient un bâton, force un malheureux justiciable à avancer, courbé en deux. Les autres, assis en arrière, attendent leur tour, à l'évidence inquiets, comme en témoigne leur attitude soumise ; le premier et le troisième regardent vers l'arrière les deux gardes-chiourme de l'intendant : on voit le premier de ceux-ci forcer l'homme agenouillé devant lui à plier la tête.

2) - Mur nord

(, , )

Il est recouvert de plâtre rose et, comme son vis-à-vis, est décoré sur toute sa longueur (2,17m). Il est endommagé à gauche (ouest) et toutes les couleurs ont disparu.
On distingue quatre registres, consacrés à des scènes de fête ainsi qu'à la préparation du pain et de la bière, qui sont amenés sous un abri pour les invités. Meresankh se trouve en haut et à gauche (ouest), spectatrice des festivités (). Elle occupe la hauteur de deux registres. Elle est assise sur un siège de type indéterminé, tenant une tige de lotus dans la main droite, et sans doute une autre dans sa main gauche levée. Elle ne porte aucun bijou.
Devant elle est mentionnée sur une courte colonne la séparant des registres à sa droite : "La grande favorite, la fille du roi, Meresankh". À sa droite, les deux registres sont consacrés à la danse et à la musique ().

Registre 1 (en haut)

Deux hommes s'avancent vers la reine, tenant en main des volailles ; le titre du premier est partiellement préservé : "[…] directeur de la maison d'approvisionnement, prêtre funéraire […]". Puis viennent deux hommes agenouillés jouant de la harpe. Derrière, on trouve deux flûtistes : le premier joue d'une sorte de flûte traversière, le second, d'une courte flûte droite. Derrière encore se trouve un chanteur qui porte une main à son oreille comme on le fait dans le chant polyphonique. Enfin, pour clore le registre, et sans rapport avec ce qui précède (il s'agissait manifestement de combler le vide) s'avance un premier personnage qui tient un petit veau dans ses bras, et un second qui porte un coffre sur l'épaule.

Registre 2

Un homme, un genou à terre, boit au goulot d'un vase, tandis que son compagnon derrière lui s'avance en tenant une volaille troussée et un pain conique. Quatre femmes en pagnes sont en train de danser, une jambe et un bras levés, têtes tournées vers l'arrière. Trois danseurs les accompagnent, une main levée, l'autre sur le haut du pagne. Enfin, trois femmes frappent dans leurs mains pour donner la mesure (photo de gauche).

Registre 3

Il constitue en fait la suite du quatrième (). Il montre, à gauche, un petit édifice dont on distingue encore une colonnette lotiforme, sous lequel s'abritaient la reine et/ou les invités. Quatre serviteurs y apportent des oiseaux et des pains ronds et coniques. Ceux-ci, ainsi que des jarres, sont stockés à droite, et trois serviteurs vont les chercher et préparent les paniers à emporter ().

Registre 4

Il est consacré à la préparation du pain et de la bière, deux activités qui vont toujours de concert. À gauche, un homme, dont le corps est tourné vers la droite, tourne la tête en sens inverse, comme s'il répondait à quelqu'un. Peut-être lui fait-on savoir que les invités manquent de boisson ?
Des jarres de bière s'alignent sur deux rangs. Un homme est en train de verser quelque chose dans celle qui est le plus à droite. Derrière, une femme est penchée sur une vaste jarre, malaxant la pâte qui servira à préparer le pain et la bière. Nulle part les Égyptiens ne nous ont laissé une illustration complète de la fabrication de la bière, qui n'est toujours pas entièrement comprise. Une des représentations les plus complètes se trouve dans .
Vient ensuite un homme tourné vers la droite ; il dit au personnage qui, agenouillé devant une planche, est en train de pétrir la pâte (texte en regard de sa main gauche) : "je compte pour toi", sans doute fait-il allusion au nombre de galettes ou de pâtons préparés. Au-dessus de lui, un autre homme pétrit, assis sur ses talons avec à ses pieds les morceaux de pâte à travailler. La farine est fournie par deux personnages en haut, à droite : la femme de droite moud le grain, et son compagnon qui lui fait face tamise la farine (). Le texte est intraduisible.
Au milieu des deux demi-registres, un homme est agenouillé et tourne la tête vers l'arrière, apostrophant ceux qui sont derrière lui tout en tendant une main vers eux : "Plus vite ! C'est chaud !" Devant lui s'accumulent les pâtons attendant d'être mis dans les moules coniques qui ont été préalablement chauffés sur le feu que surveille la femme accroupie à l'extrême droite.

3) - Mur est

En regardant le plan, on voit qu'il est de forme irrégulière, et qu'on peut y distinguer deux parties.

A- Entre l'angle nord-est et le passage vers la pièce principale

Cette zone mesure 1,27m et comporte un décrochement central (). La première partie a été plâtrée et partiellement décorée, mais ce décor est quasiment invisible de nos jours. Il s'agit d'une scène de moisson disposée en trois registres, personnages tournés vers la droite ().

B- Le pilier central

()

Il mesure 0,85m de large. Selon Reisner, il aurait été décoré après le décès de Khemetnou l'Ancien.
À gauche, on trouve Meresankh debout, tournée vers la droite. Elle est vêtue de son habituelle robe moulante à bretelles ; elle est coiffée d'une perruque tripartite et porte un tour de cou, un grand collier, des périscélides, mais pas de bracelet. Sa main droite est ballante, tandis que la gauche enserre une tige de lotus qui forme une boucle et se termine en une grande fleur ouverte devant les narines de la défunte. Elle est identifiée comme "Celle qui voit Horus - Seth, la grande favorite, la fille du roi, de son corps, la compagne d'Horus, l'épouse royale, qu'il aime, Meresankh".
Devant elle se tient un personnage plus petit, coiffé d'une calotte, portant un pagne descendant sur les mollets. Il présente à la reine un papyrus (plutôt qu'une tablette). Une inscription l'accompagne : "Inspecter ce qui est écrit. L'intendant, le supérieur des prêtres funéraires, celui qui est loué quotidiennement devant son maître, le scribe, Khemetnou le Jeune". Cette scène reproduit celle de la paroi sud de l’entrée.

4) - Mur ouest

Au centre se trouve une fausse porte taillée en creux, entourée de deux niches contenant chacune deux statues de Meresankh et de sa mère Hetepheres, elles-mêmes flanquées chacune d'un décor en façade de palais. L'ensemble est surmonté d'une architrave inscrite.

A- Architrave

L'inscription en deux lignes, abimée, reste cependant lisible : "Une offrande que donne le roi, et Anubis, seigneur de la Terre Sacrée, qui est à la tête du pavillon divin. Puisse-t-elle avoir un bel enterrement dans la nécropole de l'ouest. Puisse t'-elle se rendre en paix vers le cimetière, comme quelqu'un qui est possesseur de louanges devant le grand dieu qui préside à l'enterrement. Puissent les offrandes lui être présentées (à savoir) pain, bière et gâteaux, dans sa tombe - à Busiris - en Abydos, et dans toutes les places dans lesquelles on peut faire une offrande invocatoire pour une noble dame, à l'ouverture de l'année, le jour de l'an, à la fête de Thot, à la fête Ouag, à la fête de Sokar, à la grande fête, à la fête Rokeh (?), lors de la procession de Min, le mois de la fête Sadj, le premier du mois, le premier de la mi-mois. La fille du roi, de son corps, celle qui voit Horus - Seth, l'épouse royale, Meresankh".
On voit l'importance que commence à prendre Osiris en tant que dieu des morts, puisqu'il est fait référence à ses deux lieux de culte principaux, Bouto dans le Delta et Abydos en Moyenne Égypte. Cette influence ira en grandissant à la dynastie suivante.

B- La fausse porte centrale

(, , ).

Elle n'a pas été achevée et ce qui reste est très détérioré. Elle mesure environ 0,85m de large. Deux jambages encadrent un rouleau, sans texte. Au-dessus du linteau, sur lequel on devine : "La fille du roi, de son corps, celle qui voit Horus - Seth, Meresankh", se trouve un tableau avec la reine assise devant une table d'offrandes. L'ensemble est trop abîmé pour pouvoir en dire quelque chose de plus.

C- Les niches à statues

( et )

Chacune est profonde de 0,20m (pour une largeur d'environ 0,95m et non 1,13m comme le disent Dunham et Simpson). Elles contiennent, directement taillées dans le roc, les statues de deux femmes d'âge différent, Hetepheres et Meresankh. Toutes deux portent de lourdes perruques ainsi qu'une longue robe moulante et se tiennent mutuellement par la taille dans la niche de gauche, tandis qu'elles se donnent la main dans celle de droite .

D- Façade de palais

(, )

De chaque côté des niches à statues, dans l'espace qui s'étend jusqu'aux murs nord et sud (environ 1,15m) a été gravé un décor en façade de palais.

La chambre funéraire

Le puits funéraire

()

Il s'ouvre devant la fausse porte (, ). Il s'agit d'un orifice de 2,08m², qui descend jusqu'à 5,13m sous terre. Un escalier tournant y a été installé ()

Le puits donne sur la chambre funéraire par l'intermédiaire d'un petit couloir (, , , , , )
Le sol du couloir d'entrée est 0,32m plus bas que le fond du puits. La pièce est haute de 1,97m, longue de 5,70m et sa largeur varie de 2,97 à 3,30m. Elle est anépigraphe.
Le sarcophage se trouvait près du mur ouest, son couvercle soulevé par les pillards qui l'avaient maintenu avec deux grosses pierres ; il contenait le crâne et quelques os de la reine, qui ont permis de fixer l'âge du décès à environ 50 ans, et sa taille à environ 1,54m. Le crâne est très allongé vers l'arrière, avec un front fuyant. Il faudra attendre l'époque amarnienne pour voir des têtes aussi allongées dans les représentations..
Un petit puits secondaire de 0,70m de côté et profond de 0,48m a été creusé à peu près au milieu de la paroi sud pour abriter les vases canopes contenant les viscères du défunt.

Le sarcophage (JE 54935)

(, )

Aujourd'hui au Musée du Caire, il mesure 2,16 × 0,87 × 0,80m. Il s'agit d'une belle pièce en granit présentant sur toutes ses faces un décor en façade de palais sous forme de six panneaux sur chaque long côté et trois sur les extrémités ; celle du côté nord est inachevée.
Des inscriptions sont présentes :

En haut de chacun des longs côtés : "Celle qui voit Horus - Seth, la grande favorite, la grande de louanges, celle qui contrôle les bouchers de la maison de l'acacia, la prêtresse de Bapef, la compagne de celui qui est aimé des Deux Maîtresses, la fille bien-aimée du roi, de son corps, Hetepheres".

Sur le petit côté nord : "Celle qui est intime avec Horus, la compagne d'Horus, la prêtresse de Tjasep, la fille du roi, Hetepheres". Je n'ai pas pu trouver de renseignement sur ce dieu "Tjasep".

Sur le petit côté sud : "La prêtresse de Thot, la suivante d'Horus, l'épouse royale, qu'il aime, la fille royale, Hetepheres".

Le sarcophage a donc été réalisé pour la mère de Meresankh, Hetepheres II, mais elle a fait rajouter aux quatre angles : "Je (l') ai donné à la fille du roi, l'épouse, Meresankh". Le couvercle n'est ni inscrit ni décoré.

Les vases canopes de Meresankh sont les plus anciens connus à ce jour.

Ils sont de diamètre différents, non inscrits, avec des couvercles plats et ronds ; ils sont conservés au Museum of Fine Arts de Boston ().

Statues

Outre celles présentes dans la chapelle, qui ont été taillées directement dans la roche, les fouilleurs ont découvert des fragments de petites statues ou de groupes statuaires dans l'avant-cour. Nous en mentionnerons deux.

1) -Le groupe statuaire 30.1456 du musée de Boston

Ce groupe, en calcaire peint, se trouvait peut-être dans le supposé serdab qui se trouve du côté sud de la cour. Il représente la reine Hetepheres passant affectueusement le bras gauche derrière le cou de sa fille Meresankh.

Inscription d'Hetepheres : "Celle qui voit Horus - Seth, celle qui accompagne celui qui est aimé des Deux Maîtresses".

Inscription de Meresankh : "Sa fille, l'épouse du roi, qu'elle aime".
Seules ces inscriptions identifient les deux femmes comme des reines. La perruque et la robe d'Hetepheres n'ont rien de spécifiquement royal. Meresankh ne porte pas de perruque.

2) - La tête 30.1457b et la partie inférieure du corps 30.1457a

( et )

Outre la belle finition de la tête de Meresankh, la base est importante en raison du texte persistant sur le pilier dorsal confirmant que Nebemakhet est bien son fils : "C'est son fils ainé, le fils du roi, de son corps, Nebemakhet, qui (l'a) faite pour elle". La protrusion du vêtement devant les jambes suggère un manteau, ce qui nous renvoie aux épaules pointues d'Hetepheres dans la tombe. À une exception près, seules les reines portent un manteau dans les sculptures à cette époque.