Vue de l'intérieur, l'entrée comporte une embrasure de 1,12m de large, et de 2,70m de haut sur une profondeur de 0,23m. Une porte se trouvait ici dans l'antiquité : il existe un trou de pivot dans le plafond, à droite, et nous avons déjà signalé l'existence d'un trou à verrou de chaque côté, à 1,22m de hauteur.
Cette petite pièce est un carré presque parfait d'environ 2,11m de côté. Les murs est et ouest ne sont préservés que sur une hauteur de 2,80m, tandis que ceux du nord et du sud sont complets (3,15m de haut) mais ont perdu leur décor dans sa partie supérieure. Par comparaison avec la chambre III et des fragments retrouvés (voir page 8), on peut être certain que tous les murs étaient surmontés d'une frise de khakérous.
Dans le mur ouest se trouve l'ouverture donnant sur la chambre II et, dans le mur nord, celle qui mène à la pièce N°V. Dans la petite embrasure qui fait la jonction entre cette dernière et le mur nord, on trouve, à 7cm du sol, un petit trou transfixiant dans l'arête d'un mur, dont la signification reste incertaine mais qui servait peut être à attacher des animaux. Il en existe cinq autres dans cette chapelle, ainsi que dans d'autres tombes du cimetière de Teti.
L'ouverture I - V était fermée par une porte, comme l'attestent, du côté est, les deux orifices de gond dans le plafond et le sol. Par contre, il n'y a pas trace de trou pour recevoir un verrou.

Le décor est placé assez haut sur les murs, limité en bas par un bandeau constitué de deux lignes de 10cm d'épaisseur, rouge en haut et jaune en bas, cernées de lignes noires fines. Entre ces lignes et le sol se trouve un espace d'environ 1m qui était entièrement peint en noir, dont on retrouve localement quelques traces.
Cette première pièce se trouve juste après l'entrée, et son décor, réalisé dans un médiocre relief levé, est donc consacré à des activités de plein air. Les détails ont été essentiellement réalisés par le peintre, ce qui est particulièrement visible dans la scène de chasse dans les marais, malgré sa préservation médiocre.
Nous allons décrire les murs en partant de la face sud et en tournant dans le sens antihoraire.

Cette section, qui se trouve à gauche de la porte d'entrée, est divisée en cinq registres, tous consacrés à des activités nautiques, et orientés vers le propriétaire chassant dans les marais sur le mur Est.

Il représente des joutes de bateliers (voir ). Chacun des trois esquifs est monté par deux hommes vêtus d'un pagne court permettant d'amples mouvements. La plupart ont des couronnes ou des colliers de fleurs de lotus. Les hommes des deux bateaux de gauche tentent de se faire tomber à l'eau à l'aide de grandes gaffes, tandis que le troisième bateau semble s'éloigner de la zone.

Malgré l'absence de sa partie supérieure, on peut quand même supposer que la scène représente le transport fluvial d'offrandes de bouche (trois queues de gros poissons sont visibles) dans deux frêles bateaux en papyrus tressé, avec trois hommes dans l'un et quatre dans l'autre.

Il s'agit d'une scène de pêche au filet particulièrement vivante, à laquelle participent dix hommes divisés en deux groupes de cinq, qui tirent le filet sur la berge, sous la direction d'un surveillant. Ce dernier est le seul à avoir un pagne projeté vers l'avant, tandis que les autres, afin d'être libres de leurs mouvements, sont nus ou portent une pièce d'étoffe qui laisse les parties génitales découvertes. On appréciera la diversité des mouvements rendus par les artistes, ainsi que les détails du filet (flotteurs et lest) et des huit poissons appartenant chacun à une espèce différente :

(voir ).

Ils sont mieux préservés. Situés à hauteur des yeux, les détails sont mieux rendus, une constatation générale, dont nous avons déjà parlé. Dans les deux cas on trouve des mariniers montés sur un bateau en papyrus, qui amènent des denrées végétales et animales : oiseaux, poissons, fruits, légumes, et même un veau. Chaque registre comprend deux bateaux flottant sur le fleuve (ou un de ses bras), entouré de la plante marine Potamogeton lucens. Sur chaque bateau se trouvent trois hommes. À la poupe, un marinier presque nu manœuvre l'embarcation à l'aide d'une gaffe ; à la proue, les hommes portent un petit pagne autour des reins. Au centre se tient un personnage qui, bien que portant lui aussi des aliments, est d'un statut social supérieur, ce dont témoigne son pagne à devanteau triangulaire saillant et les titres qu'il porte. L'homme au milieu du premier bateau du registre 4 n'a pas de titre, mais porte le pagne en jonc habituellement associé aux surveillants des rabatteurs de gibier, aux gardiens de troupeaux et personnages assimilés. Tous, à l'exception du premier sur le premier bateau du haut, sont coiffés de couronnes de lotus ; trois ne sont pas rasés. Dans chaque registre, un homme tient à deux mains un grand poisson : au registre 4 et au registre 5.

Identification des personnages

 : le premier homme du premier bateau est décrit comme "Le supérieur du lin, Anti", tandis que celui au milieu du second bateau est "le juge et scribe, Nikaouisesi". Entre les deux bateaux, une inscription précise la scène : "Amener le gibier d'eau".

 : l'homme au centre du premier bateau est désigné comme " L'administrateur de domaine, Iby ", tandis que celui derrière lui est "Le supérieur des pêcheurs et chasseurs, Hesa". Les trois personnages du second bateau sont identifiés comme "Le serviteur du ka, Id", "Le scribe et intendant du palais, Nikaouisesi", "Le serviteur du ka, Idy".
On voit que deux personnes portent le nom de Nikaouisesi, et pourraient être des membres de la famille.

Ces deux registres sont consacrés aux soins donnés au bétail (voir la partie droite de et le ).

En haut, on trouve des jarres, des paniers, des guéridons, ainsi que des nattes roulées, cet ensemble étant habituellement associé aux bergers et bouviers. Le registre du bas montre trois "jeune bœuf, à longues cornes" accroupis à terre, entravés au niveau du cou par un collier. Devant chaque bête se tient un homme qui introduit quelque chose dans la bouche de l'animal, peut-être une préparation nutritive (gavage ?) ou médicinale, qu'il prend dans le panier devant lui.

Comme dans beaucoup d'autres mastabas, nous y retrouvons une scène de chasse au gibier d'eau dans les marécages, scène qui, ici, occupe toute la paroi.
Nikaouisesi, représenté en grande taille, se tient debout sur un bateau en papyrus, mais dont le pont est en bois, ce qui permet une meilleure stabilité. Il porte un grand gorgerin, ainsi qu'un pendentif terminé par une amulette ; son beau pagne tripartite est finement plissé. Dans une main, il tient un oiseau appât (presque effacé) et de l'autre, il devait brandir un bâton de jet. On voit très bien que la scène se déroule sur un fond noir, qui a disparu sur les blocs de gauche.
Sous l'embarcation, l'eau a perdu ses détails, et il n'est pas possible de savoir si une faune ou une flore y était représentée. On reconnaît encore le potamogeton entourant la poupe, sur lequel se trouve une grenouille, un papillon et une libellule, maintenant difficiles à distinguer (voir ).

Il ne persiste, en haut, à gauche, que sous forme de trois rangs d'ombelles de papyrus au-dessus desquelles volent des oiseaux, dont une huppe. La couleur d'origine a en grande partie disparu ne laissant persister que le relief. La zone située en dessous comporte des représentations de papyrus isolés sur lesquels on voit grimper des prédateurs ou se percher des oiseaux. La couleur de fond a disparu : peut-être les grandes tiges verticales y étaient-elles peintes ? mais peut-être ces tiges n'ont-elles jamais été représentées, pour éviter de trop surcharger la scène ?

Quatre prédateurs, deux genettes communes et deux mangoustes égyptiennes (Ichneumon) grimpent sur des tiges de papyrus, qui se courbent sous leur poids, afin de s'attaquer à des oiseaux ou à leurs nids. En haut, à gauche, une oie est représentée couvant ses œufs sur un nid (abimé). À droite, un couple de martins-pêcheurs attaque une mangouste qui a atteint son nid et saisit un des oisillons. Plus à droite encore, deux hérons défendent leur nid contre une genette, à côté de laquelle se tient, sur une patte, ce qui semble être un vanneau huppé. Deux papillons monarque et une libellule entourent la scène d'un autre drame : une oie essaie, en vain, d'empêcher une genette de croquer un de ses petits. Sous ce groupe, on trouve deux oiseaux qui, ailes étendues, couvent leurs œufs dans leurs nids, en haut peut-être une Gallinule pourpre, et en bas un Ibis falcinelle.
Du côté droit, sur une ombelle courbée qui fait face à la précédente une mangouste a réussi à saisir une oie à la gorge, tandis qu'une de ses congénères essaie de lui faire lâcher prise. Derrière elle, un troisième volatile (Galinulle ?), perchée sur une ombelle, bat des ailes. En bas, au centre, un Héron (?) aux ailes bleues se tient sur une ombelle.
Survolant ces diverses scènes, ce sont trois papillons monarque et trois libellules qui étaient originellement représentés.
La plupart des détails ont été perdus ou sont médiocrement peints, ce qui n'empêche pas de constater que l'artiste avait une bonne connaissance des caractéristiques morphologiques des espèces qu'il représentait.

La polychromie des personnages est assez bien préservée dans cette scène. Devant la grande embarcation du maître on en trouve une seconde, plus petite, également faite en papyrus, mais sans pont. À la poupe se tient un marinier qui, courbé par l'effort, manœuvre l'esquif à l'aide d'une gaffe ; au centre, un homme assis tient d'une main une ligne de pêche et de l'autre une massue ; de chaque côté deux hommes debout, en pagne, tiennent des oiseaux. Celui de droite tient trois oies par les ailes d'une main, et une grue de l'autre ; il est identifié : "Le juge, gardien des documents, le scribe de la phyle, serviteur du ka, Nimaatsed". L'homme de gauche tient deux oies d'une main et une tige de lotus de l'autre ; il s'agit du "Supérieur du lin, Anti".

Nous avons déjà signalé (page 1) combien il est curieux qu'aucune épouse ne soit représentée avec Nikaouisesi dans sa barque. Par contre, on trouve de nombreux membres de la famille et des serviteurs, à la fois sur le bateau et autour de lui. Tous sont vêtus de pagnes à devanteau triangulaire saillant et transportent des oiseaux ou des bâtons de jet (sauf les deux fils). Ils sont identifiés par leur nom et leurs titres.

Devant le défunt, nous trouvons :
* en haut, presque invisible aujourd'hui, "L'intendant, Meny". Les deux suivants sont "Le juge et superviseur des scribes, Hemgi" (à gauche) et "Son fils, son aimé, le prêtre lecteur en chef, Meryisesi" ; on remarquera que ce dernier à la poitrine barrée d'une écharpe blanche et tient en main un petit rouleau, mais pas d'oiseau ni de bâton de jet.
* En-dessous, de gauche à droite, nous trouvons "Le juge et scribe Iaib" ; "le juge et scribe Mehou" ; "le juge et scribe Nikaouisesi", ce dernier se trouvant un peu plus haut que les deux autres.

Derrière le défunt, des hommes sont représentés sur deux registres. Seuls les pieds de trois personnages persistent pour le registre du haut, tandis que, dans celui du bas, se trouvent "Le juge et superviseur des scribes Mesi" et "Le juge et superviseur des scribes Niankhkhnoum".

Entre les jambes de Nikaouisesi se tiennent deux personnages très probablement rajoutés dans un second temps. Le premier se nomme Nikaouisesi lui aussi, certainement le fils ainé du défunt. Il est médiocrement réalisé en relief peint ; c'est ainsi que l'écharpe qui lui barre la poitrine est restée de couleur chair, et donc difficile à voir (elle passe sous le côté gauche du collier bleu (voir ). Le second personnage, uniquement peint, est "L'ami unique Mesi". Il est très probable que ces deux hommes se sont chargé des funérailles du défunt, ce qu'ils ont indiqué par une inscription à l'encre noire qui en précise la date : "L'an 11, le premier mois de la saison de l'inondation, le vingtième jour. Enterrement dans la nécropole du prince héréditaire, le trésorier du roi de Basse Égypte, Nikaouisesi ".

Il est constitué par un petit segment en redans, appartenant à l'entrée dans la chambre V (voir la partie verticale étroite de cette .)
Il comporte quatre (cinq à l'origine) petits personnages peints, superposés, qui se dirigent vers les scènes précédentes. Ils sont vêtus d'un pagne à devanteau triangulaire saillant, de grandes perruques et gardent les mains le long du corps. Deux d'entre eux peuvent encore être identifiés : "Le porteur de sceau et serviteur du ka, Ankh" et "Le serviteur du ka Shepses".

Il comporte du côté droit (est) l'ouverture donnant sur la chambre V. La zone principale, sur la gauche, montre une grande figure du défunt accompagné de son fils, tandis qu'au-dessus de l'ouverture se trouvent représentées des activités agricoles, avec bétail et volaille. Ce mur a souffert dans son ensemble, et les détails sont pour l'essentiel perdus, mais la patience de l'équipe du Pr Kanawati a permis la reconstitution des scènes (voir le dessin ci-contre).

Elle occupe une place de choix, puisque c'est la première chose qu'on voit lorsqu'on entre dans la tombe. Sur un fond noir, le maître est nu-pieds, il porte une grande perruque, une courte barbe, un large collier, un pendentif terminé par une amulette, et son pagne habituel. Il faut y rajouter une paire de bracelets autour des poignets. D'une main, il agrippe un sceptre sekhem, et de l'autre il tient son grand bâton de fonction.
Au-dessus de lui se trouve un texte en sept colonnes et une ligne : "Le prince héréditaire, le comte, l'ami unique, le prêtre lecteur, le trésorier du roi de Basse Égypte, le supérieur de Haute Égypte, le supérieur des deux ateliers, le supérieur de tous les travaux du roi, le loué. Le prêtre lecteur en chef, l'ami unique, le supérieur des deux maisons de l'or. Le loué devant Osiris, seigneur d'Abydos, le loué devant Anubis, seigneur de l'enterrement. Le trésorier du roi de Basse Égypte, l'ami unique, Nikaouisesi ".

Devant la jambe de son père, agrippant d'une main sa canne et tenant de l'autre une étoffe pliée, se tient "Son fils aîné, son aimé, l'ami unique, le prêtre lecteur en chef, celui qui est préposé aux secrets de la maison du matin, Meryisesi"

La scène est décrite par la colonne de texte qui se trouve devant Nikaouisesi : "Voir les grues nourries au grain et le lait de la traite, pour le trésorier du roi de Basse Égypte, Nikaouisesi".

Il comprend deux parties. À gauche, cinq volatiles sont représentés sur deux petits registres superposés "Se nourrir au grain, par les oies-r et les oies-Trp" ; à droite, un homme entouré de six grues jette à terre le grain qu'il sort d'un sac, avec les commentaires suivants : "Jeter à terre sous elles le grain, pour les grues" ; "Se nourrir, par les grues".

À droite, un bouvier chauve porte d'une main un peu de fourrage, tandis que de l'autre, il tient sur son épaule un bâton à l'extrémité duquel est fixé un sac ; devant lui s'avancent trois bovins dont l'un monte curieusement sur une vache par le côté. Commentaire : "Sortir des marais sur la terre".
Sur la gauche, deux hommes accroupis s'occupent d'une vache, sous la surveillance d'un chef reconnaissable à son pagne d'osier et à sa canne. Un des personnages entoure le cou du ruminant d'un bras et de l'autre porte un récipient à sa bouche. Le second est occupé à traire, et recueille le lait dans un grand pot. Commentaire : "Sortir le lait de la belle vache".

La partie haute du décor a disparu, ainsi que de larges zones de la partie gauche de la paroi.

Le défunt assis, supervise ses entrepôts ainsi que la préparation du pain et de la bière. Il est assis sur un siège à pattes de lion et tient son sceptre dressé verticalement de la main gauche ; de l'autre, vu le contexte, il devait porter à sa narine un vase à parfum. Le commentaire précise où nous nous trouvons : "L'entrepôt du domaine funéraire du prince héréditaire, Nikaouisesi". Devant le maître, à hauteur des genoux, s'avance un petit personnage qui tient un encensoir, identifié comme "Son fils aîné, son aimé, l'ami unique, Nikaouisesi". Il devait y avoir un autre personnage à hauteur du visage, mais il a disparu.

Sous la chaise se trouve un homme porteur d'une malformation thoracique (). C'est "Le porteur de sceau, Ityi" : d'une main il tient un coffre coincé contre son épaule, et de l'autre la laisse d'un chien assis à ses pieds. Derrière la chaise se tient un personnage désigné comme "Le porteur de sceau des livres, Mehou" ; sur sa tête est représenté un petit singe tenu en laisse en train de manger des fruits. Cette représentation de Mehou a été rajoutée dans un second temps : elle est incisée, alors que le reste est en relief levé, et on a dû rabaisser le niveau de base de l'ensemble de la scène pour placer ses pieds (voir sur  : la ligne de base s'abaisse de la gauche vers la droite).

Elle est située sous Mehou. Trois "Serviteur du ka", bras le long du corps sont peints les uns au-dessus des autres ().

Nous avons dit que cette zone est très abimée dans sa partie supérieure. Il est probable qu'il existait cinq registres : il en persiste (partiellement) quatre. On y voit l'entrepôt et les activités qui y sont liées.

Il s'intitule "Présenter les denrées correspondant aux besoins journaliers pour inspection".
Le centre de la scène est occupé par deux scribes sur deux petits sous registres (comprendre donc côte à côte), avec tout leur équipement, en plein travail. Celui du haut, dont le matériel repose sur une boîte, est "Le gardien des documents, le scribe de la phyle, Sedi", et celui du dessous, dont le matériel et les rouleaux sont placés dans un panier ou une caisse de cuir, est "Le juge, le superviseur des scribes, Nikaouisesi", sans doute le fils. Derrière les deux hommes se tiennent des personnages assis qui présentent des pains et des cruches (de bière probablement). Devant les scribes se déploie un registre unique où deux hommes vérifient la qualité des produits : "Le supérieur de l'entrepôt de pain-HT (A) " place un pain dans un récipient, tandis que "Le supérieur de l'entrepôt de la bière" verse la bière de la jarre dans un autre récipient. Derrière eux se tient "Le crieur du grenier", qui annonce probablement à haute voix les quantités qui doivent être notées par les scribes.

Consacré à l'extraction du grain des greniers, il est désigné comme "L'enregistrement de ce qui sort des greniers contenant le grain-pxA, le grenier contenant du grain de Basse Égypte et le grenier contenant…"
Dans la partie gauche, six silos sont représentés, deux pour chaque type de céréales ; deux hommes courbés remplissent leurs mesures de grain. Le premier est "Le chef des mesureurs de grain, Nainti", le second se nomme "Qar", sans ajout de titre. Plus à droite, deux scribes debout, "Hesiankhti" et "Ihy", tournés vers le maître, enregistrent ; ils ont attaché leur planchette à couleur à la ceinture. La tête tournée vers eux, le crieur "Qednes" leur annonce les quantités.

Comme le suivant, il comporte de larges lacunes. Il était probablement consacré à la fabrication du pain et de la bière (nous avons déjà vu, par exemple dans le mastaba de Ty, que ces deux activités sont liées), car il est intitulé " Brasser et filtrer toute bonne chose… Nikaouisesi " ; on y voit des personnages en train de verser un liquide dans de la pâte, pétrir, façonner des pains, cuire, etc. On voit encore partiellement, sur la droite, un homme qui apporte des pains sur un plateau vers le défunt, et cette légende : "Pour le ka de Nikaouisesi"". À l'extrême gauche (), le registre est subdivisé en deux, avec, en haut, un homme agenouillé préparant les pains et en bas un homme assis qui s'occupe du four sur lequel s'entassent les vases mis à chauffer.

Il montre, dans ce qui en est préservé, des empilements de jarres scellées (voir en haut et au centre pour ce qui reste identifiable).
Du côté droit, un homme apporte au défunt un vase ; sous son bras étendu, on lit : "Goûter la bière". Le registre derrière lui est subdivisé en deux et comporte les restes d'une inscription : "Nécessité de 200…".