Did the Ancient Egyptians Practice Human Sacrifice? 

Photo : History of the ancient world

Les anciens Égyptiens ont bien pratiqué des sacrifices humains, mais pendant une période limitée de leur longue histoire. Il pouvait s'agir d'un sacrifice cultuel, concernant parfois des condamnés à mort exécutés selon un rite particulier. Ailleurs, ce sont les serviteurs du souverain défunt qui l'accompagnaient dans l'au-delà, volontairement (afin d'améliorer leur statut social) où sous la contrainte, on ne sait pas trop. Les premiers sacrifices dont on a la trace datent de la préhistoire, de l'époque Nagada II. Au début de la période historique, des restes de personnages sacrifiés ont été retrouvés dans la capitale de l'époque, Abydos. Depuis Hor-aha, les rois Djer, Djet, Den, Semerkhet, la reine Meryneith et le roi Qaa ont tous été accompagnés de nombreux sacrifiés, parfois plusieurs centaines. L'opinion communément admise est que ces sacrifices se sont arrêtés à la fin de la Dynastie I. La pratique était particulièrement répandue en Nubie où elle ne prit fin qu'à l'avènement du christianisme.

The ancient Egyptians practiced human sacrifices, but during one period limited of their long history. It could be about a worship sacrifice, sometimes concerning people sentenced to death and executed according to a particular ritual. Elsewhere, it is the servants of the deceased sovereign who accompanied him in the afterlife, deliberately (in order to improve their social status) or under constraint, one doesn't know exactly. The first sacrifices of which one has the trace date of the prehistory, of the period Nagada II. At the beginning of the historic period, remains of sacrified victims have been recovered in the capital of the period, Abydos. Since Hor-aha, kings Djer, Djet, Den, Semerkhet, queen Meryneith and king Qaa, have all been accompanied by many victims, sometimes several hundreds. The commonly admitted opinion is that these sacrifices stopped at the end of Dynasty I. The practice was particularly spread in Nubia where it only ended at the advent of Christianity.

 Evidence for Prehistoric Origins of Egyptian Mummification in Late Neolithic Burials 

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Les preuves scientifiques de l'usage de résines d'embaumement étaient jusqu'à présent limitées à quelques cas isolés de la fin de l'Ancien Empire (environ 2200 av. J.C.), leur utilisation ne débutant réellement qu'au Moyen Empire (environ 2000-1600 av. J.C.). Une équipe anglaise, étudiant des des corps provenant de puits funéraires de la région de Badari, ont réussi à identifier sur eux différents composés chimiques qui seront utilisés plus d'un millénaire plus tard dans la momification traditionnelle, et dans les mêmes proportions. Les auteurs en concluent que les premiers essais de momification remontent à 3000 ans av. J.C. environ, bien avant la période classiquement admise.

Scientific evidence for the early use of resins in artificial mummification has until now been limited to isolated occurrences during the late Old Kingdom (c. 2200 B.C.), their use becoming more apparent during the Middle Kingdom (c. 2000-1600 BC). Our investigations of these prehistoric funerary wrappings have identified a pine resin, an aromatic plant extract, a plant gum/sugar, a natural petroleum source, and a plant oil/animal fat in directly AMS-dated funerary wrappings. Predating the earliest scientific evidence by more than a millennium, these embalming agents constitute complex, processed recipes of the same natural products, in similar proportions, as those utilized at the zenith of Pharaonic mummification some 3,000 years later. The antibacterial properties of some of these ingredients and the localized soft-tissue preservation that they would have afforded lead us to conclude that these represent the very beginnings of experimentation that would evolve into the famous mummification practice of the Pharaonic period.

  Daily ritual in temples 

Un résumé bien fait du rituel divin journalier dans les temples égyptiens vient d'être publié sur le site Digital Karnak. Le rituel divin journalier principal a lieu à l'aube, tandis que l'après-midi et le soir un service abrégé a lieu. Pour les Égyptiens, ce sont les dieux eux-mêmes qui ont donné les rituels aux hommes ; de ce fait, leur exécution est une absolue nécessité, de même que la célébration des fêtes annuelles.

An interesting summary of the daily ritual performed in the temples of Egypt is published on Digital Karnak. The Daily Ritual was one of a series of cultic rituals performed for the statue of the god by temple priests each day. Performed in the morning after the first light of dawn, it was complemented by similar but more abbreviated rituals in the afternoon and evening. The Egyptians believed that the gods themselves had established the correct form of the rituals, and along with the celebration of annual festivals, these acts were considered imperative for securing the continuing beneficence of the divinities.

  Publication jeunesse : Meryptah et le mystère de la tombe de Toutankhamon 

Aude Gros de Beler, a déjà publié chez Actes Sud junior "L'Égypte à petits pas" et "Le papyrus sacré". Dans ce troisième opuscule, elle transporte le lecteur à l'époque de Toutankhamon, au sein d'une intrigue policière bien menée et respectueuse du contexte historique, qui se déroule juste après la mort du célèbre pharaon. Fils d'artisans chargés de décorer les sépultures royales, Meryptah et Nakht habitent un village de Thèbes ouest. Un jour qu'ils jouent dans les montagnes, les deux garçons perçoivent des voix : des voleurs sont en train de piller le riche tombeau de Toutankhamon ! Pour les enfants, c'est le début d'une dangereuse aventure au coeur de la vallée interdite, pour tenter de protéger les trésors sacrés du pharaon.
Une bonne idée de cadeau pour les jeunes à partir de 8 ans. In French only.