Des fragments du même Livre des Morts, qui se trouvent aux antipodes l'un de l'autre ont été assemblés numériquement Book of the Dead fragments, half a world apart, are pieced together

Photos: Getty images + University of Canterbury

Des chercheurs du Getty Institute de Los Angeles se sont rendu compte qu'un bandelettage de momie en lin vieux de 2300 ans, portant un ancien Livre des Morts, conservé dans les collections du Getty, s'accordait parfaitement numériquement avec un autre fragment conservé à l'université de Canterbury en Nouvelle-Zélande. "C'est tout simplement incroyable de pouvoir reconstituer des fragments à distance", s'enthousiasme le professeur Alison Griffith.
Les deux fragments sont couverts d'écriture hiératique, ainsi que de hiéroglyphes et de figures, qui proviennent d'un Livre des Morts, manuscrit accompagnant le défunt et censé le guider dans l'au-delà.
Les deux fragments proviennent d'un ensemble de bandelettes ayant autrefois enveloppé un certain Pétosiris, selon Foy Scalf de l'Institut oriental de l'Université de Chicago : "Des fragments de cet ensemble sont désormais disséminés dans le monde entier, dans des collections publiques et privées. Au grand dam du malheureux Pétosiris, qui avait certainement accepté de faire de grosses dépenses pour l'acquisition de ce livre et pour sa sépulture."
Une autre correspondance a déjà été suspectée avec un fragment de l'Université du Queensland, en Australie.

Researchers in Los Angeles realized that a 2,300-year-old linen mummy wrapping, coming from an ancient Egyptian Book of the Dead housed in the Getty's collections, fitted digitally perfectly with a piece held at the University of Canterbury in New Zealand. Associate professor Alison Griffith said in a statement: "It is just amazing to piece fragments together remotely".
Both fragments are covered with hieratic script, as well as hieroglyphics, that depict scenes and spells from the Book of the Dead, an ancient Egyptian manuscript thought to guide the deceased through the afterlife.
The segments came from a set of bandages that once enveloped a man named Petosiris, according to Foy Scalf of the University of Chicago's Oriental Institute: "Fragments of these pieces are now spread around the world, in both institutional and private collection. It is an unfortunate fate for Petosiris, who took such care and expense for his burial."
Another possible match has already been identified in a fragment from the University of Queensland, Australia.

Les momies égyptiennes peuvent-elles nous apprendre quelque chose sur l'histoire des Coronavirus ? Could Egyptian mummies tell us more about the history of coronaviruses?

Photo: Internet

Les momies égyptiennes sont une source fiable pour la récupération d'ADN bactérien et viral ancien, permettant de fournir un aperçu de l'évolution des agents pathogènes et des maladies dont ils sont responsables dans des contextes historiques spécifiques.
L'étude des momies a montré la présence d'agents pathogènes divers, démontrant que les maladies dont ils sont responsables existaient déjà il y a fort longtemps. On peut citer la bilharziose urinaire, la lèpre, la poliomyélite, la peste bubonique ... En outre, des efforts importants de séquençage à la recherche du génome du virus de la grippe sont en cours.
En étudiant les momies égyptiennes d'hommes et d'animaux et en utilisant des techniques d'horloge moléculaire, on pourrait obtenir des informations utiles sur l'évolution des coronavirus. Les coronavirus mutent fréquemment et sont présents dans un large éventail d'hôtes. De plus, de nombreux témoignages rapportent la fréquence des maladies respiratoires chez les Égyptiens anciens. Les microbiologistes pensent donc que les coronavirus étaient présents dans les temps anciens. Ainsi, l'analyse de spécimens de différentes époques permettra peut-être d'approfondir notre compréhension de l'évolution de cette famille de virus, en améliorant notre capacité à prédire et à interpréter l'impact de divers changements génétiques. Cette compréhension pourrait finalement être appliquée à la gestion des infections virales modernes.

Egyptian mummified individuals are a viable source for the recovery of ancient bacterial and viral DNA and for providing insights into pathogen evolution and disease history in unique historical contexts.
Studies of Egyptian mummies have shown that the presence of various infectious and non-infectious agents and their associated diseases in the modern era originated from ancient times, like urinary Bilharziosis, Leprae, Poliomyelitis, bubonic Plague ...Additionally, there have been recent efforts to do genome sequencing analysis of influenza virus potentially preserved in the bodies of ancient Egyptian mummies. By studying ancient Egyptian mummies and mummified animals and using molecular clock techniques, useful information regarding coronavirus evolution could be learned. Considering the nature of coronaviruses to mutate and their presence in a wide range of hosts, and the various reports mentioning that many respiratory diseases had affected ancient Egyptians, it is probable that coronaviruses were present in ancient times. Analysis of historical specimens will deepen our understanding of virus evolution, enhancing our ability to predict and interpret the impact of various genetic changes. This understanding could ultimately be applied to the management of modern viral infections.

Des papyri du musée du Caire visibles en HD Papyri in the Cairo Museum

Source: EEF NEWS; Photos: Dik van Bommel

Royal UshebtisOuchebtis royaux

Pendant près de deux mille ans, l'Égyptien qui en a les moyens emporte dans sa tombe des statuettes funéraires d'un type particulier. Le site de Dik van Bommel est essentiellement consacré à ces petites statuettes funéraires connues sous le nom d'Ouchebtis, Ouchabtis ou Chaouabtis ; le site s'appelle d'ailleurs ushabtis.com.
Les Chaouabtis sont des statuettes de forme humaine ou momiformes, mesurant généralement entre 10 et 25 cm. Le terme Chaoubti est en principe réservé aux statuettes fabriquées avant 970 avant J.-C. Leur but premier est de décharger leur propriétaire de toute forme de travail dans l'au-delà, comme les travaux des champs par exemple. De plus, elles peuvent remplacer la momie si celle-ci est détruite pour une raison quelconque. Toute une série d'Ouchebtis royaux et non royaux sont présentés.

L'auteur a ajouté un second pôle d'intérêt au premier : la présentation de pas moins de 65 papyrus conservés au Musée égyptien du Caire, dont beaucoup ont été trouvés dans les tombes ou sur les momies de la Cache de Bab el Gasus. Le musée est le seul endroit où ils peuvent être vus dans leur intégralité. Hélas, en raison de leur emplacement (beaucoup sont suspendus à plus de 2,5mètres de haut), des mauvaises conditions d'éclairage, du reflet du verre et de leur positionnement souvent impossible sur les murs des escaliers, il est TRÈS difficile de les photographier en intégralité avec précision.

Book of the Dead of Herytubekhet, L=198 cm, H=23.5 cm Livre des Morts de Herytoubekhet, L=198 cm, H=23.5 cm

Mais Dik van Bommel ne s'est pas découragé, et il a réussi à photographier les papyri segment par segment, puis à réunir les photos en papyrus complets. Puis, il a mis les images en ligne. Ainsi, pour la première fois, il est possible de consulter ces 65 papyri complets de très près pour l'étude, la publication ou la recherche. Ajoutons que la présentation d'ensemble est très réussie. Surtout, n'oubliez pas de regarder les images en plein écran. Vous pouvez changer la langue grâce au traducteur automatique de Google.

Dik van Bommel's website is mainly devoted to the small funerary statuettes known as Uchebtis, Uchabtis or Shauabtis; the site is actually called ushabtis.com. For two thousand years, the Egyptian who could afford it took Shauabtis with him to his tomb. What is it about?

It is pretty hard to take correct pictures ! photographier correctement ces
papyri est vraiment une galère !

Shauabtis (the name most often used in the literature) are human-shaped or mummiform statuettes, usually measuring between 10 and 25 cm. The term Shauabti is normally reserved for statuettes made before 970 BC. Their primary purpose is to relieve their owner of any form of work in the afterlife, such as field work for example. In addition, they can replace the mummy if it is destroyed for any reason.

The author has added a second focus to this first one: the presentation of no less than 65 papyri housed in the Egyptian Museum, Cairo, many of which were found with the grave goods or with the mummies of the Bab el Gasus Cache. The museum is the only place where they can be seen in their entirety. Alas due to their location (many hang more than 2.5 meters high), to the terrible lighting conditions, to the reflection of the glass, and to the often impossible position under which they are presented, it is VERY difficult to photograph them 100% accurately.

Book of the Dead of Pinnedjem I - L=444 cm, H=37 cm
High Priest of Amun in Karnak, then pharaoh of the South of Egypt
Livre des Morts de Pinnedjem I - L=444 cm, H=37 cm
Grand Prêtre d'Amon à Karnak puis roi du sud de l'Égypte

But Dik van Bommel was not discouraged, and he succeeded in photographying the papyri and transformed the photos into complete papyri, and put the pictures online. Thus, for the first time, it is possible to consult online 65 complete papyri very closely for study, publication or research. And the result is outstanding; above all, do not forget to look at the images in full screen. You can change the language thanks to Google's automatic translator.