Entrée et niveau supérieur

L'ENTRÉE

L'entrée est de nos jours recouverte par un plafond voûté, au dessus d'un escalier de 18 marches, qui comporte en son centre une glissière, permettant non seulement la descente du sarcophage jusqu'à la chambre funéraire, mais aussi la manoeuvre des traineaux chargés des déblais de l'excavation. Cette première descenderie n'est pas décorée.
Elle nous amène jusqu'à la porte donnant sur le hall du niveau supérieur ; celle-ci était recouverte d'un auvent taillé dans la roche et destiné à éviter les chutes de pierre. Là, l'escalier, qui a perdu sa glissière, termine sa course au niveau de la pièce ().
Les montants de l'ouverture et le linteau identifient la tombe comme étant celle de Nefertari, ce qui est difficile à voir aujourd'hui, derrière le chambranle de la porte métallique qui ferme le monument.

Seul le texte du jambage droit reste lisible : "Noble Dame héréditaire, grande de faveurs, qui possède du charme, de la douceur et de l'amour, maîtresse de la Haute et de la Basse Égypte, l'Osiris, la GÉR, la maîtresse des Deux Terres, Nefertari aimée de Mout, Juste de Voix devant Osiris.". Le linteau porte encore de pâles traces d'un disque solaire entouré de deux yeux-oudjat, et du cartouche de la reine.

Les deux épaisseurs de la porte d'entrée sont très abimées. A gauche, on reconnaît une image de Nekhbet, la déesse vautour de Haute Égypte, avec quelques bribes de texte donnant la vie à la reine. A droite, il ne persiste que quelques traces de Ouadjyt, la déesse cobra de Basse Égypte. Au sommet, nous trouvons des serpents ondulants et ailés, qui donnent pouvoir et vie à Nefertari.

Le soffite (partie inférieure du linteau) comporte une représentation du soleil derrière une colline, flanquée de chaque côté des déesses Isis et Nephtys sous leur forme d'oiseau (un milan) ; on les reconnait par le hiéroglyphe de leur nom qu'elles portent sur la tête ().
Une des interprétations, et la plus vraisemblable, est que nous sommes devant un double symbole : le soleil couchant et l'entrée du royaume des morts, quand on entre dans la tombe ; le soleil levant et la sortie au jour en compagnie de Ra.

[J'ai eu la chance de visiter la tombe il y a plusieurs années. Elle m'a profondément marquée. Dès que l'on aperçoit les murs de la première chambre, le décor intact, chatoyant de toutes ses couleurs sur le fond blanc, on est ébloui et on se pose la question : "Mais comment cela a t'il pû se préserver pendant plus de 3000 ans? C'est un miracle!" TB]

L'ANTICHAMBRE

La pièce est presque carrée : 5,2m (N-S) par 5m (E-O), et une hauteur de 3,2m. Elle se situe à environ 3mètres en dessous du niveau de l'entrée. La tombe a été excavée dans le calcaire sur la pente de la colline ; de ce fait, l'ouverture en surface apparaît beaucoup plus haute encore par rapport au niveau de la tombe.

A- Le plafond et les banquettes latérales

Comme partout dans la tombe, le plafond présente un fond bleu foncé, ponctué d'étoiles jaunes, imitant ainsi le ciel nocturne.
Sur la partie haute des quatre murs de la pièce se trouve une frise composite. Elle est formée de trois bandes à motifs géométriques, la plus haute étant séparée des deux autres par une ligne blanche.

Retournons-nous vers l'entrée. Celle-ci divise la paroi en deux zones de largeur inégale.

B- L'accueil : mur Sud, à gauche de l'entrée.

La partie gauche de la paroi comporte une scène d'accueil et de salutations. La reine, dont l'image détériorée reste majestueuese sur le fond blanc, rend hommage aux deux dieux funéraires principaux, Osiris et Anubis, qui vont la prendre en charge tout le long de son dangereux périple. Le petit texte d'accompagnement est garant du succès de son voyage, puisqu'elle est déjà nommée "l'Osiris [..]Nefertari".
Nous terminerons la description de cette paroi plus bas.

C- Mur Sud, à droite de l'entrée

Sur la partie droite du mur, nous trouvons une représentation de deux piliers-djed et d'un noeud Tit, ou noeud d'Isis sur une hauteur correspondant exactement à celle du banc qui lui est adjacent (). Ces deux symboles seront largement utilisés dans la chambre funéraire.
L'origine exacte du noeud Tit reste mystérieuse ; à bien des égards, il ressemble à un Ankh, dont les bras auraient été rabattus. Lorsqu'il se trouve sous forme d'amulette, il est souvent en cornaline rouge.

Le long des parois Nord et Ouest, à un peu plus d'un mètre de hauteur, se trouve une 'banquette', directement rapportée dans la roche, et supportée par des piliers rectangulaires. Sans nul doute, cette structure était destinée au dépôt offrandes ou de matériel funéraire. De larges espaces entre les piliers ont aussi pu servir de lieu de stockage.
La surface de la plaque de pierre est vierge, mais le mur de fond entre les piliers et une partie des piliers eux-mêmes, sont décorés. Ainsi, sur leurs faces antérieures, ils portent tous un cartouche de la reine, surmonté par l'inscription : "Épouse du roi". Le décor des autres faces a disparu. Le mur du fond de chacun de ces 'caissons' est décoré par un même motif : trois représentations d'une chapelle en bois à toit bombé. A la partie interne du caisson droit du mur Ouest se trouve une inscription en hiératique rapportant la livraison de plâtre pour les deux équipes d'ouvriers 'droite' et 'gauche' (selon le modèle du travail dans les tombes royales, où les deux équipes étaient considérées comme l'équipage d'un bateau).
Les côtés de la plaque de pierre ont été sculptés pour former une corniche, avec application secondaire de blanc et de rouge en bandes verticales. En dessous court un long texte hiéroglyphique, qui annonce l'intention d'Osiris de donner à Nefertari une place dans son royaume et dans l'assemblée divine, aussi bien que de lui donner l'apparence de son père Ra.
Le côté du caisson jouxtant le second escalier comportait à l'origine trois colonnes, sur lesquels quelques fragments du cartouche de la reine ont survécu.

D- Les deux parties du mur Ouest

La décoration du mur Ouest commence en réalité sur le mur Sud (là où se trouve l'entrée). Elle est divisée en deux parties, en haut, un répertoire iconographique fait de vignettes, en bas un répertoire purement textuel. L'ensemble de la décoration, y compris son début sur le mur Sud, a subi des dégradations, qui sont maximum à la jonction avec le mur Nord.

1) - Les représentations de Nefertari

A trois exceptions près, la reine est toujours représentée de façon identique.
Elle est vêtue d'une longue robe blanche froncée, semi-transparente, nouée sous la poitrine et maintenue sous la taille par une ceinture retombant en deux pans gaufrés. Sa perruque tripartite est enserrée dans un casque d'or. Ce couvre-chef se compose du corps d'un vautour dont les deux ailes enserrent les tempes, tandis qu'il agrippe un signe Shen dans ses serres ; l'ensemble est surmonté d'un mortier, sorte de toque cylindrique en métal (voir ). La dépouille de vautour est considérée comme spécifique de la GÉR qui a mis au monde l'héritier du trône. On peut y associer, comme nous le verrons, les deux hautes plumes droites, rappelant celles d'Amon et de Min, en rapport avec la fonction politique de la souveraine.
Soigneusement fardée, la reine porte de riches bijoux : collier ou gorgerin, bracelets, et des de différents modèles (cobra, boule, éventail). Elle est nue-pieds, sauf en deux occasions, où elle porte des sandales à bouts recourbés, rappelant les poulaines du Moyen-Âge : la scène de jeu que nous allons examiner maintenant, et la scène d'adoration à droite de celle-ci.

Un fait remarquable est la couleur rose de sa peau, alors que, dans les tombes égyptiennes, les femmes ont habituellement la peau jaune.
Il ne s'agit pas d'un cas unique, mais bien d'une généralité dans toutes les tombes de reines de la vallée. Selon Christian Leblanc, ceci pourrait s'expliquer en considérant les positions de plus en plus éminentes prises par les femmes de la cour dans les affaires politiques et religieuses du royaume depuis le début de la XVIIIème Dynastie.
La coutume remonte en effet au temps de la reine Ahmes-Nefertari (mère d'Amenhotep I), qui fut divinisée après sa mort, et représentée avec les chairs noires, et donc assimilée à un défunt osirien en transformation.
Les reines ramessides ont voulu montrer leur essence royale, ainsi que leur rôle dans la transmission héréditaire de la monarchie, et donc leur appartenance au monde du sacré ainsi que leur prétention à un avenir post mortem calqué sur celui des rois.

2) - La scène de jeu

Les petites scènes du registre supérieur sont en rapport avec le § 17 du Livre des Morts (LdM).
Le début (mur Sud, donc) est une scène souvent représentée dans les livres : la reine Nefertari joue au Senet avec un adversaire invisible. Nefertari est assise sous une sorte de cabane végétale, faite de nattes tressées, nattes que l'on retrouve sous son magnifique fauteuil cubique.
La reine dispute une partie de Senet, ce jeu de plateau qui pourrait être un des ancêtres des échecs. Elle joue contre un adversaire invisible, s'apprêtant à déplacer un pion de sa main gauche, tandis que sa main droite agrippe le sceptre Sekhem.

La signification de cette scène (et des variantes que l'on trouve dans certaines tombes privées, mais jamais dans les tombes des rois) fait toujours débat. La solution est peut être dans la représentation immédiatement à droite, où nous voyons un oiseau-Ba, ayant la tête de la reine, perché au-dessus de l'entrée d'une tombe.
Puisque la reine a -évidemment- gagné la partie face à son mystérieux adversaire, elle peut récolter ce qui est sans doute le fruit de cette victoire : la mobilité. Le Ba, cette partie mobile de son énergie spirituelle (improprement traduit par 'âme', à défaut d'un concept équivalent dans nos cultures), a pu prendre son envol, et sortir de la sépulture pour revoir son lieu de vie sur terre, ses parents et amis… Il y reviendra la nuit pour apporter à la momie les brises, les doux souffles du vent du Nord, bref, la vie terrestre.
Le texte de la cabane ne nous aide guère, puisqu'il se contente d'identifier la souveraine : "L'Osiris, la GÉR, maîtresse des Deux Terres, Nefertari aimée de Mout, justifiée auprès d'Osiris, le dieu grand" ().

3) - La suite du panneau

Plus à droite, la souveraine est agenouillée, rendant hommage au dieu Atoum, réprésenté avec le signe Akhet de l'horizon entouré de deux lions ; cette fois, on a rajouté à son titre 'l'Osiris' l'épithète "Seigneur de l'Ouest".
Nous trouvons ensuite une image de l'oiseau Benou, symbole éminemment solaire (vague préfiguration du Phénix grec) représentant le Ba ("l'âme", la partie mobile) de Ra.
A droite, sur une estrade, un pavois fermé contient un lit sur lequel repose la momie de Nefertari dans son (ses) cercueil (s). De chaque côté, nous retrouvons les deux soeurs, Isis (à gauche) et Nephtys (à droite) sous forme de milans, qui veillent le corps, comme elles ont veillé leur frère, époux et amant Osiris.
Encore plus à droite se tient un génie Nil agenouillé devant un cercle contenant un oeil Oudjat, sur lequel il tend sa main gauche. Ce personnage est facilement reconnaissable : sa peau noire foncée rappelle la fertile glèbe du fleuve, ses plis graisseux traduisent l'abondance de nourriture qu'il distribue, et sa main droite tient un long bâton recourbé symbolisant les années.
Enfin, nous trouvons l'image très détruite de la reine devant une chapelle à toit plat. La dernière scène est presque perdue, en dehors de l'image d'un dieu faucon que l'on voit encore très partiellement, ainsi qu'un grand oeil oudjat qui, au contact du mur Nord, clôt le registre.

4) - Le registre inférieur

Jusqu'au niveau du banc, nous y trouvons des colonnes verticales de texte en rapport avec le § 17 du LdM. Il est écrit en écriture rétrograde, qui se lit (ici) de haut en bas, et de gauche à droite. Comme les images (qui en représentent les vignettes), le texte débute à droite de l'entrée. Les neuf premières colonnes nous donnent le titre du paragraphe :
"Commencement des transfigurations et glorifications, de la sortie de l'empire des morts et du retour en lui. Être un bienheureux dans le bel Occident pour faire toutes les transformations qu'il [sic!] désire, jouer au senet assise sous la tente ; sortir en Ba vivant, par l'Osiris, la GÉR, maîtresse des Deux Terres, Nefertari aimée de Mout, justifiée après qu'il [sic!] soit mort. C'est profitable (aussi) à celui qui le lit sur terre, afin que cela s'accomplisse entièrement suivant les instructions".
Comme souligné, le texte contient une erreur en faisant parler la reine au masculin. Le scribe qui a réalisé la copie l'a manifestement faite d'après son modèle habituel, destiné aux hommes, sans prendre la peine de corriger. Le texte lui-même est trop long pour être rapporté ici. Il s'agit d'une version classique du paragraphe (on le trouve par exemple chez Barguet, voir bibliographie).

E- Le mur Nord

Comme le précédent, il est découpé en deux registres, vignettes en haut et texte en bas. Le mur est très abîmé du côté Ouest (gauche), moins du côté Est où se trouve la porte ouvrant sur l'escalier qui descend au second niveau.
Les colonnes de texte sont la continuation du § 17 du LdM.

Le registre de vignettes est constitué d'êtres momiformes, qui sont tournés vers la droite au-dessus de la porte et vers la gauche ailleurs.
A l'extrémité gauche du mur, la première vignette représente ce qui reste de la grande vache céleste qui remettrra au monde le défunt chaque matin, après l'avoir porté en son sein.
Puis nous trouvons une chapelle contenant Anubis tenant un fléau, flanqué de chaque côté de deux des quatre enfants d'Horus.
NB : il existe un doute sur le sexe initial de Amsit, dont le nom est parfois complété par le signe "T" du féminin, faisant préférer la dénomination "enfants" plutôt que "fils", même si cette dernière est plus courante (voir l' sur le sujet) .
Trois d'entre eux ont une tête humaine, avec la longue barbe recourbée des dieux morts, le dernier est hiéracocéphale. Aucun n'est nommé. Les viscères contenant les vases canopes sont sous leur protection, et leurs bouchons sont souvent décorés de la tête de chacune des quatre entités.
On peut mieux comprendre ces représentations si on se réfère aux vignettes du § correspondant dans le .

Nous trouvons ensuite deux divinités assises sur des sièges cubiques bas à dosserets. Les dieux ne sont pas identifiés, mais le contexte (et le texte sous-jacent) font reconnaître le dieu-soleil Ra (tête de faucon) et le dieu Shou, à tête humaine ornée d'un uraeus au front.

Sur la partie droite du registre, au-dessus de la porte, nous trouvons Horus (Horus l'Ancien, pas Horus fils d'Isis. Il existe de nombreux Horus…) et ses quatre enfants, qui sont cette fois nommés (de gauche à droite) : Qebehsenouef, Douamoutef (les deux noms sont inversés par rapport aux images), Hapy, Amsit. Ainsi placés au-dessus de la porte donnant à la chambre funéraire, ils pouvaient pleinement exercer leur action protectrice.

De chaque côté de l'entrée, une colonne de hiéroglyphes proclame les titres de la reine : "La Noble Dame héréditaire, grande de faveur, l'Osiris, la GÉR, maîtresse des Deux Terres, Nefertari, aimée de Mout, Juste de Voix" ; on remarque que "Maîtresse des Deux Terres" ne se trouve que du côté gauche.

F- Le mur Est

Le mur Est de l'antichambre est interrompu en son milieu par une grande ouverture, qui ne laisse subsiter que deux zones plutôt étroites de chaque côté, portant à gauche Osiris, et à droite, Anubis. Ce dernier fait partie d'une scène qui débute sur le mur Sud, près de l'escalier.
La grande ouverture donne sur un vestibule, qui à son tour s'ouvre sur une annexe à l'Est.
L'architrave au-dessus de l'entrée est décorée de onze cobras dressés, séparés par neuf grandes plumes d'autruche, entourant l'image légèrement décentrée d'un génie anonyme. Ce dernier, accroupi, étend ses mains protectrices sur deux yeux-oudjat, les deux yeux d'Horus, dont le gauche représente le soleil et le droit la lune. Ainsi, si l'on prend du recul et que l'on regarde dans l'axe, le vestibule et l'annexe seront symboliquement divisés en deux parties : la partie droite portera un décor à symbolique solaire, et la partie gauche un décor à symbolique chtonienne, nocturne.

Le côté gauche du mur porte une grande image d'Osiris debout dans une chapelle dont les montants colorés supportent un toit haut et courbe. Le fond jaune soutenu tranche nettement avec le blanc que nous avons rencontré jusqu'ici. Osiris porte le fléau et le crochet, symboles de son autorité. Sa peau verte, comme c'est souvent le cas, témoigne de la régénération du dieu mort, comme les végétaux repoussent après l'inondation. Le dieu est serré dans un habit mortuaire blanc, serré à la taille par une ceinture rouge et ocre dont les deux pans tombent sur ses cuisses. Il est coiffé de la couronne Atef, associant une mitre blanche (comme celle de la couronne de Haute Égypte) entourée de deux plumes. Autour du cou s'étale un large collier. Osiris est debout sur une natte en roseau, entouré de deux fétiches "Imouit", formés d'un vase d'où sort un mât auquel est attachée une peau animale tachetée.
Osiris est décrit comme : "Résident dans l'Ouest, Ounnefer, roi des vivants, le grand dieu, à la tête de l'assemblée des dieux, seigneur de l'éternité, souverain de l'infinité, qui réside dans la Terre Sacrée". Paroles dites à Nefertari: "Je te donne l'éternité comme Ra, mon père".

Du côté droit maintenant, nous nous trouvons sur un petit segment de mur sur lequel se trouve également une chapelle à fond jaune, mais beaucoup plus élaborée que celle que nous venons de voir. Son toit est orné d'une frise de cobras dressés dont la tête est surmontée d'un disque solaire. Anubis debout occupe l'espace. Le dieu qui a présidé à l'embaumement de son père (et oncle) Osiris. Le dieu tient en main un sceptre Ouas et un signe de vie Ankh. Le petit texte d'accompagnement se contente de citer le nom et les épithètes du dieu. Cette chapelle est à cheval sur l'angle avec le mur Sud, sur lequel elle se prolonge.

G- Le côté gauche du mur Sud (suite)

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Nous venons de voir qu'il est occupé par une chapelle faisant l'angle. Nous y retrouvons Osiris ("devant" donc Anubis). Le Grand Dieu est cette fois assis sur un siège cubique, qui a presque disparu. La seule différence par rapport à la représentation précédente est la couronne, une autre variante de l'Atef (voir ). Elle comporte une mitre centrale faite de tiges végétales nouées au sommet et surmontées d'une boule (Grenade? Mandragore?) ; de chaque côté se trouvent deux plumes. Le texte donne le nom du dieu et ses épithètes. Devant lui, sur un pavois, nous retrouvons les enfants d'Horus sous forme de figurines momiformes dressées.
Entre la chapelle et l'entrée se trouve la grande image de Nefertari entrant dans sa tombe et saluant Osiris et Anubis, dont nous avons déjà parlé.